Salaire ATSEM Net 2024: 1480 à 2035€

Voici le guide le plus complet du net sur le salaire des ATSEM. En tant qu’ATSEM, vous ne manquerez pas de travail : que ce soit dans une école privée ou dans le public, en crèche, dans un centre de vacances ou dans une école maternelle.  Il est même possible de travailler pour la mairie de Paris. Le métier permet d’évoluer. Quant à la rémunération, elle est fixée par une grille indiciaire. Retrouvez à suivre le salaire net d’une ATSEM en 2024.


La rémunération d’une ATSEM

Ses tâches et ses responsabilités sont-elles bien payées ? Les ATSEM sont des fonctionnaires de catégories C. Une fois devenues « principales », elles se divisent en 2 classes, et chaque classe en plusieurs échelons en fonction de l’ancienneté. Une revalorisation est faite chaque année (en principe).

Pour chacun d’entre eux, voici combien vous serez payé (en brut) :

Le salaire d’une ATSEM principale de 2ème classe

Il s’étalonne de 1 537 à 1 958 € brut pour une seconde classe. Le salaire en début de carrière n’est pas très élevé.

  • Échelon 1 (pendant 1 an) : 1 537 €.
  • Échelon 2 (pendant 2 ans) : 1 546 €.
  • Échelon 3 (pendant 2 ans) : 1 560 €.
  • Échelon 4 (pendant 2 ans) : 1 574 €.
  • Échelon 5 (pendant 2 ans) : 1 616 €.
  • Échelon 6 (pendant 2 ans) : 1 644 €.
  • Échelon 7 (pendant 2 ans) : 1 705 €.
  • Échelon 8 (pendant 2 ans) : 1 780 €.
  • Échelon 9 (pendant 3 ans) : 1 827 €.
  • Échelon 10 (pendant 3 ans) : 1 883 €.
  • Échelon 11 (pendant 4 ans) : 1 925 €.
  • Échelon 12 : 1 958 €.





Le salaire d’une ATSEM principale de 1ère classe

Il s’étalonne de 1 640 à 2 183 € brut pour une première classe. Il est le même partout en France, que vous soyez à Paris, Lille ou Marseille.

  • Échelon 1 (pendant 1 an) : 1 640 €.
  • Échelon 2 (pendant 1 an) : 1 677 €.
  • Échelon 3 (pendant 2 ans) : 1 724 €.
  • Échelon 4 (pendant 2 ans) : 1 780 €.
  • Échelon 5 (pendant 2 ans) : 1 841 €.
  • Échelon 6 (pendant 2 ans) : 1 888 €.
  • Échelon 7 (pendant 3 ans) : 1 944 €.
  • Échelon 8 (pendant 3 ans) : 2 014 €.
  • Échelon 9 (pendant 3 ans) : 2 108 €.
  • Échelon 10 : 2 183 €.

La différence entre ATSEM 1ère classe et 2ème classe

Les 3 catégories d’avancement si vous vous lancez dans cette carrière sont :

  1. ATSEM de 1ère classe.
  2. ATSEM principale de 2ème classe.
  3. ATSEM principale de 1ère classe.

Avec l’expérience et le temps, on peut passer les différents grades. L’avancement de grade pour passer d’ATSEM de 1ère classe à ATSEM principale de 2ème classe se fait à partir de 6 ans de service (cinquième échelon atteint).


Comment passe-t-on d’un grade à un autre

Cette évolution se fait suivant les notes sur la qualité du travail données chaque année.

Mais avant d’en arriver là, on commence comme stagiaire, et ce pendant les 12 premiers mois. La titularisation ne viendra qu’après (à moins d’être vraiment un cas social), même si on est déjà fonctionnaire pendant le stage.

Les compléments de salaire

Les primes et les indemnités

Elles viennent compléter le salaire, et représentent environ 20 % de votre rémunération totale. Voici les primes dont vous pouvez bénéficier :

  • Le supplément familial de traitement (SFT).
  • L‘indemnité de résidence.
  • La nouvelle bonification indiciaire (NBI).
  • Les indemnités horaires pour travaux supplémentaires (IHTS).
  • L’indemnité d’administration et de technicité (IAT).

Les heures supplémentaires

Elles ne seront pas payées, mais transformées en RTT.

Témoignage d’une ATSEM : Lisa, qui travaille dans le public

Sur le salaire, les horaires de travail et les vacances scolaires :

« Mon temps de travail est de 41 heures par semaine en temps normal. Je suis à temps plein. Sinon, pendant les vacances scolaires (Noël, la Toussaint, Février, Pâques) je travaille 10 heures par semaine. Enfin, en juillet et en août je travaille 97 heures par semaine.

Même sans concours j’arrive à m’en sortir. Mon salaire moyen n’est pas très élevé car je suis en début de carrière, mais j’ai des primes qui me permettent de le compléter : 100 € chaque mois pour le complément indemnitaire, et 71 € par mois de complément familial parce que j’ai 2 enfants. Je rattrape mes heures supplémentaires. Elles seraient payées si j’étais dans le privé ».

Une ATSEM : c’est quoi exactement ?

Quel est le métier qui se cache derrière cet anagramme ? Agent Territorial Spécialisé des Écoles Maternelles.

Ces agents qu’on nomme aussi assistantes maternelles (rien à voir avec le fait de garder des enfants chez soi) sont là pour aider les enseignants dans les petites sections. Il est obligatoire d’en avoir un certain nombre par classe (au moins 1). C’est à chaque ville d’en fixer le nombre.

C’est un métier de femmes, ne nous le cachons pas, elles représentent presque 100 % des effectifs.

Quelles sont les tâches demandées ?

L’ATSEM anime avec les enseignants, décore la classe, surveille, range et nettoie, organise et veille sur la sieste. Il accueille les petits le matin, veille sur leur hygiène tout au long de la journée et est pleinement intégré dans l’éducation des enfants, du début de la journée jusqu’à la garderie. 

La frontière entre la maîtresse et l’ATSEM est bien définie. Ce n’est pas le même métier, et dans tous les cas, l’autorité reviendra à l’enseignant (et le dernier mot aussi). C’est lui qui décide, et l’assistante met en œuvre.

Le temps de travail

Le temps de présence n’est pas le même que celui de la maîtresse, car il faudra faire ses 35 heures (mais pas plus de 10h par jour, et encore, dans le cas rare où il manque beaucoup de personnel).

En dehors des heures de cours, pour compléter leurs heures, on demande souvent aux agents de nettoyer les classes ou de surveiller la cantine.

Les congés

35 jours par an (hors RTT). L’inconvénient, c’est qu’il faut obligatoirement les prendre pendant les vacances scolaires.

Comment être recruté ?

Avant d’être recruté, il faut passer le concours et ensuite entrer en formation si celui-ci est validé.

Les ATSEM sont donc des fonctionnaires, au même titre que les instituteurs, sauf qu’elles relèvent de la fonction publique territoriale (différente de celle de l’État ou de l’hôpital).

Il faut passer un concours de catégorie C

Pour avoir le droit de s’y inscrire, il faut avoir un CAP petite enfance. 

Les révisions

Je vous conseille de commencer à réviser longtemps à l’avance, car il faudra passer un oral et un écrit (admissibilité et admission). Étudier à domicile peut se révéler fastidieux, mieux vaut donc être motivé !

Trouve-t-on du travail tout de suite quand on a réussi le concours ?

Réussir le concours, même parmi les mieux classés ne veut pas dire qu’on va trouver tout de suite du travail. Être sur la liste des admis (appelée également liste d’aptitude) suppose ensuite d’aller soi-même démarcher les mairies qui publient des postes vacants.

C’est le directeur qui décide

Il y aura forcément un entretien avec le directeur de l’école visée. C’est lui qui aura le dernier mot.

Bien sur, les collectivités territoriales qui ont directement accès à cette liste peuvent vous contacter. Elles ont 3 ans pour le faire, sachant qu’il faut se réinscrire sur la liste chaque année si on n’a toujours pas trouvé de travail.

Les qualités demandées

Le calme, la patience et la disponibilité. De plus, il faut aimer travailler à plusieurs.

Le concours d’ATSEM

C’est un concours de catégorie C. Les métiers qui s’en rapprochent dans les autres catégories sont ceux d’éducateur en B, et de puéricultrice en A.

Le concours externe

Le plus important, en nombre de candidats et de postes est le concours externe. Il est ouvert avec le CAP, mais pas que. Une mère de famille nombreuse, et même un sportif de haut niveau peuvent aussi le passer.

Il est possible de la passer en externe à partir de 16 ans (la condition d’inscription étant d’avoir le CAP petite enfance), en interne où grâce au troisième concours (pour ceux qui n’ont pas le CAP mais 4 ans au moins d’expérience).

Petit bémol pour ceux qui ont un casier judiciaire : il faut que celui-ci soit vierge pour pouvoir s’inscrire au concours. Des garanties de bonne moralité sont donc demandées.

Les modalités

Il y a un écrit et un oral

Le concours interne

Il est ouvert aux fonctionnaires et aux agents des collectivités regroupe lui environ 1/3 des postes. Le troisième concours est le plus méconnu. Pourtant, en ayant gardé des enfants pendant au moins 4 ans on a le droit de le passer.

Les modalités

Pour les internes, le chemin est mieux balisé, puisqu’il n’y aura que la partie oral à passer.

Les épreuves

L’écrit et l’oral

L’épreuve écrite

Pour être admissible, il faut réussir l’écrit.

C’est un QCM. Ce sont donc des questions à choix multiples. Au nombre de 20, vous aurez 3/4 d’heures pour y répondre. Si un QCM peut paraitre plus simple qu’une dissertation, il n’en ait rien. En effet, la multitude des questions fait qu’il faut maîtriser tous les sujets, et donc ne pas faire d’impasse pendant les révisions.

Les grands sujets abordés dans ce questionnaire portent sur la sécurité, sur l’hygiène et sur l’organisation de la fonction publique territoriale, pas la plus facile à comprendre.

45 min, c’est long et très court à la fois. 20 questions en si peu de temps suppose de maîtriser son sujet.

Attention, il se peut qu’il y ait des pièges sur certaines questions, avec plusieurs réponses. Notre conseil : lisez l’énoncé 2 fois et ne vous précipitez pas avant d’être certain de l’avoir bien compris. Ceux qui ont moins de 5 à l’écrit seront éliminés. Les autres seront admissibles.

L’oral (seul épreuve pour les internes)

Il sera plus rapide. Face à un jury, pendant 15 minutes, il faudra répondre à des questions sur le métier d’ASMAT. C’est lui qui va départager les candidats. S’il y en a un à réussir dans sa vie, c’est bien celui-ci. Le coefficient est deux fois plus important que l’écrit.

Mieux vaut donc avoir bien révisé en amont (en ayant potassé les annales du concours) pour ne pas se retrouver avec rien à dire et le souffle coupé. Il faut connaître par cœur tout ce qui touche à l’environnement professionnel. Pour le troisième concours, l’épreuve écrite ne dure que 15 mn et il y a beaucoup moins de questions.

Les questions se ressemblant parfois d’une année sur l’autre, les annales des dernières cessions sont une bonne base de révision.

Au niveau de la méthodologie le jour du concours, commencez par répondre aux questions qui ne vous posent aucun problème, il sera toujours tant de revenir sur les autres un peu plus tard. Enfin, n’oubliez pas de garder quelque minutes pour la relecture, celle-ci pourra vous faire économiser de précieux points.

Mes conseils pour réussir votre oral

À connaitre: la fonction publique, et tout ce qui touche au métier, mais aussi l’actualité (toujours en rapport avec l’ATSEM).

Il faudra bien articuler, et parler assez fort pour que tous les membres du jury comprennent vos réponses. Les grands timides devront faire un effort pendant 20 minutes.

L’attitude, la politesse tout comme la tenue, feront partie intégrante de la note finale. Si on vous questionne sur vos motivations, répondez franchement.

Restez neutre dans vos opinions. Entrainez vous à vous présenter, d’abord devant votre glace, puis devant un jury d’amis. Il est important de se préparer à affronter le regard des autres.

Faire une prépa pour passer le concours : une bonne idée ?

On peut se présenter en candidat libre, réviser seul dans son coin, ou faire une préparation au concours. S’inscrire en prépa, c’est la possibilité de profiter de l’expérience et de la méthodologie de ceux qui connaissent l’examen sur le bout des doigts.

Certains pièges seront ainsi évités, comme dans l’oral avec le jury. Les examens blancs, qui ne manqueront pas de vous êtes proposés, vous prépareront dans les meilleurs conditions possibles, même si toutes les prépas ne se valent pas.

Notre avis sur le concours d’ATSEM

Comme tous les examens où les places sont limitées, il faudra être dans les meilleurs pour être pris.

Cela suppose de travailler dur, des mois à l’avance, et de prendre les épreuves au sérieux. Si vous avez le niveau et que vous avez révisé en conséquence, il n’y a pas de raisons que vous ne soyez pas dans la liste des heureux élus.

Est-il possible de repasser le concours d’ATSEM ?

Si vous avez perdu vos moyens à l’oral, vous pourrez toujours le repasser l’année d’après (ce qui vous obligera à réviser de nouveau, le cerveau ayant tendance à rapidement oublié ce qui a été ingurgité de « force »).

Combien coute l’inscription au concours ?

Le concours d’ATSEM est-il gratuit ou pas ? C’est en tout cas ce que la grande majorité des candidats souhaite.

Sachez que tous les concours de la fonction publique territoriale sont gratuits, et qu’à ce titre, personne n’est en droit de vous demander de l’argent pour les passer. Une première bonne nouvelle. La deuxième sera la réussite, et la dernière l’embauche. Bonne chance à toutes.

Quelle formation faut-il faire pour devenir ATSEM ?

Un atout obligatoire quand on n’est pas mère de famille ou sportif de haut niveau : le CAP petite enfance.

Ce diplôme, même sans réussir le concours d’ATSEM permet de trouver du travail dans des postes où on peut être en contact avec de jeunes enfants, jusqu’à 6 ans, et ce dès l’obtention du diplôme.

Comment passer le CAP petite enfance ?

Pour le passer, il y a plusieurs moyens:

Le plus simple est de s’inscrire dans une école, lycée pro ou privé

La durée de la formation est de 2 ans et une stage obligatoire de 3 mois dans une école ou dans une crèche (pas à mi-temps).

L’alternance

On peut aussi faire cette formation en alternance, sur la même durée, l’apprentissage permettant de passer plus vite au côté pratique de la chose.

Les moins jeunes (ceux qui ont déjà travaillé où qui sont inscrits à Pôle Emploi) pourront choisir la formation professionnelle, s’ils y ont accès.

En candidat libre

Enfin, possibilité de préparer ce CAP en candidat libre, par correspondance, ou de passer une VAE.

Les épreuves comprennent les matières générales et la pratique. Une fois le CAP en poche, on peut poursuivre sur un bac pro, ou bien tenter le concours d’ATSEM.

Étudier à distance avec le CNED

Le CNED peut vous aider à préparer le concours à distance et par correspondance. Attention, c’est une formation payante.

Actuellement, l’offre est à 389 €, avec la possibilité de payer en 5 fois, par prélèvement automatique. Ces facilités de paiements sont appréciables, surtout si on n’a pas de revenus pendant toute la préparation.

Vous aurez accès à tous les modules en ligne

Cela n’empêche toutefois pas d’échanger avec les professeurs, par tchat, par mail ou par téléphone, c’est un accompagnement pédagogique jusqu’au concours.

Au niveau du travail, en plus des cours, il y a des devoirs à faire (et à télécharger pour correction).

L’avantage de cette préparation à la maison

C’est vraiment de pouvoir s’organiser. Cette solution est recommandée à ceux qui travaillent la journée, ou qui ont des enfants en bas âge à s’occuper, ou aux allergiques de l’éducation nationale.

Beaucoup d’exercices en ligne (plus de 300) et plusieurs devoirs corrigés. Il est aussi possible de de préparer à l’oral grâce au CNED, sur le même module.

La plupart des cours sont fait par des membres qui ont déjà été jury du concours. Le CNED propose même une formation tout-en-un (CAP Petite en face et préparation au concours d’ATSEM). Ce package permet de se préparer à son rythme, jusqu’à l’examen final et le recrutement. Le pack est proposé à un prix de 840 €, payable en 10 fois.

En alternance: comment ça se passe ?

L’alternance est une formation vraiment à part, mais qui fait de plus en plus d’adeptes parmi les jeunes qui ont bien compris que les employeurs recherchent avant tout une expérience professionnelle.

C’est elle qui permettra de se démarquer lors d’un entretien d’embauche par rapport à la pile de CV en attente.

De quoi est faite la formation ?

Au niveau du programme de la formation, il n’y a pas grand chose qui change par rapport à une école « classique ». On y retrouve un enseignement général et pratique, ainsi qu’une préparation soutenue au concours.

L’alternance est réservée aux moins de 26 ans

La règle est à peu près celle-ci : une semaine à l’école et une semaine en entreprise, avec une rémunération mensuelle.

Ce système permet d’apprendre et immédiatement de mettre cet apprentissage en pratique dans des conditions réelles. Le contrat d’apprentissage est un CDD, avec les droits et les devoirs qui y sont attachés.

Ce contrat a durée déterminée durera le temps de la formation (2 ans, mais certaines formations peuvent durer 3 ans).

Reste à trouver l’employeur, et ça, ce n’est pas toujours le plus facile. Heureusement, les écoles ont souvent une liste de partenaires avec lesquels elles ont l’habitude de travailler (elles ne doivent pas vous faire payer pour cela). Mais si on peut trouver un patron par ses propres moyens, c’est mieux.

Combien gagne-t-on en alternance ?

Le pourcentage du SMIC auquel on peut prétendre augmente avec l’âge. Les plus jeunes, jusqu’à 21 ans, toucheront 41 % en année 1, et 49 % en année 2 (pour les -moins de 18 ans c’est encore moins).

Les plus de vingt-et-un an, eux sont mieux lotis : 53 % et 61 %. L’avantage de ce système, c’est donc d’apprendre et de passer un diplôme tout en gagnant sa vie.

En plus, il arrive que des employeurs chez qui l’apprentissage a été fait embauche les apprentis à la sortie. Pas besoin de les former, et ils sont déjà bien intégrés dans l’entreprise.

Une formation gratuite ou même rémunérée : est-ce possible ?

On en remet une couche pour ceux qui n’ont pas bien lus la partie sur l’apprentissage. C’est l’alternance qui permet de cumuler études et emploi.

Elle est aussi possible dans le cadre d’un contrat de professionnalisation. Celui-ci est accessible aux jeunes au chômage, inscrits à Pôle Emploi, et à ceux qui touchent le RSA.

Pour ceux que l’alternance rebute, il y a d’autres solutions pour ne pas payer sa formation : une prise en charge par le Fongecif pour les salariés du privé ou un congé de formation pour ceux qui travaillent dans le public. Les personnes au RSA peuvent également trouver des financements du côté de l’ANPE et du département.

Est-ce un métier d’avenir ?

Il semblerait bien que oui, car les besoins vont croitre. Actuellement, la règle voulant qu’il y ait une aide par classe n’est pas respectée partout. C’est souvent faute de combattants, il y a donc plus d’offres que de demandes. De plus, il va y avoir très prochainement une grosse vague de départs à la retraite.

Devenir ATSEM, c’est intégrer la fonction publique. Vous allez avoir la possibilité d’y évoluer. Regarder les réformes annoncées :

Nouvelle réforme ATSEM

3 nouvelles importantes à intégrer :

Accès à la promotion interne : Une ATSEM peut passer agent de maîtrise après 9 ans de services effectifs.
Possibilité de passer un concours interne d’agent de maîtrise après 3 ans de services effectifs.
Création d’un concours interne spécial d’animateur territorial après 4 ans de services effectifs.

En savoir plus : zoom sur la situation à la Réunion

La Réunion n’est pas qu’une île paradisiaque au milieu de l’océan indien. C’est aussi des collectivités territoriales qui doivent trouver des solutions et des financements pour compenser le désengagement de l’état (comme ailleurs en France d’ailleurs).

Car il y a moins de crédits pour l’embauche des ATSEM, alors qu’il est obligatoire d’en embaucher plus pour faire face aux nouveaux règlements. Reste qu’on se demande bien où les communes vont pouvoir économiser pour faire face à leurs obligations.

Et les CUI ne représentent qu’une solution passagère car leur durée de vie est courte : 2 ans avec 4 contrats de 6 mois. Après, il faudra mettre en place des solutions viables et pérennes, d’autant plus qu’il n’est pas possible de niveler le niveau des salaires par le bas.

Voilà, si le métier vous intéresse, vous avez toutes les informations pour vous engager dans la carrière d’ATSEM. Bonne chance à toutes (et à tous, pour le petit pourcentage de garçon qui voudra s’y lancer).

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